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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 09:19

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à revoir ici

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 10:31

Article à paraître dans la revue Agir (avril 2013)

 

La perception de la Chine en France : entre fascination et répulsion

 

 

« Celui qui visite la Chine une semaine veut écrire un livre, celui qui y passe un an un article, et celui qui y vit plus de dix ans ne veut plus rien écrire du tout ». Plus on connaîtrait la Chine, plus on mesurerait l’impossibilité de la comprendre tout à fait.

La Chine est immense, diversifiée et mouvante. Les « Trente glorieuses chinoises » et la mondialisation, dans laquelle la Chine s’est révélée, ont bouleversé à la fois la société chinoise et la vision que l’Occident avait de cet empire longtemps considéré comme « immobile » et lointain.  Pour ceux qui l’avait oubliée ou sous-estimée, la Chine a refait irruption dans le monde.

Au début du XXI° siècle, les notions de rattrapage et d’émergence ont été associées au « miracle chinois ». C’était oublier que pendant des siècles et jusqu’à une période relativement récente, la Chine avait déjà été la nation la plus dynamique économiquement et commercialement. En 1820, la Chine était la première puissance économique et totalisait près d’un tiers du PIB mondial.  L'Europe raffolait alors des produits chinois : thé, soie, porcelaine, objets laqués…, creusant ainsi son déséquilibre commercial vis-à-vis de l’Empire du milieu, jusqu’à ce qu’éclatent les guerres de l’opium.

Si lointaine et pourtant si proche

Il est étonnant de constater à quel point l’histoire de la Chine ou notre histoire commune est méconnue en France alors même que nous sommes le pays qui a « inventé » la sinologie. Selon Anne Cheng, professeur au Collège de France, spécialiste de l’histoire intellectuelle de la Chine, notre pays peut s'enorgueillir d'être la première nation européenne à avoir érigé les études sinologiques en domaine scientifique à part entière. Dès 1814, le Collège royal, ancêtre du Collège de France, créait la première chaire de chinois en Europe - la chaire de langue et littérature chinoises et tartares manchoues – confiée au philologue orientaliste Jean-Pierre Abel Rémusat. Au XVII° siècle, Louis XIV avait envoyé en Chine un groupe de jésuites, « les mathématiciens du roi » et c’est dès 1735 que le jésuite français Jean Baptiste du Halde, avait fait paraître sa Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l'empire de la Chine et de la Tartarie chinoise, véritable encyclopédie sur la Chine. Après une véritable vague de sinomania, l’Europe a progressivement basculé dans la « sinophobie » à mesure que se développait le discours colonialiste de la fin du XIX° et du début du XX° siècle. La Chine est alors devenue un repoussoir, un « autre », différent et lointain.

En France, des événements tels que le « Sac du Palais d’été » perpétré par les troupes franco-britanniques en 1860, la lettre que Victor Hugo a écrite à ce sujet, l’histoire des guerres de l’opium ou des concessions étrangères restent largement inconnus. Certains Chinois constatent d’ailleurs avec amertume que si la France s’est excusée pour la plupart des périodes sombres de son passé, elle ne s’est jamais exprimée sur les actes commis au XIXème siècle. «Pour les Chinois, le XIXème siècle a été le siècle de l'humiliation, le XXème, celui de la libération, le XXIème sera celui de la revanche » résume Jacques Baudouin. Le souvenir de l’humiliation reste vivace, parfois entretenu. Depuis quelques années, les ventes d’œuvres d’art volées à l’époque des guerres de l’opium et de la colonisation, font l’objet de contestations et de dépôts de plaintes de la part des autorités chinoises compétentes qui en obtiennent parfois l’annulation.

L’histoire de nos relations bilatérales est méconnue. Qui, parmi le public non spécialisé, a conscience de l’influence de la « Révolution française » sur les élites chinoises au XXème siècle ? Qui sait que la France du Général de Gaulle a été l’une des premières à reconnaître la République populaire de Chine, ce qui nous a longtemps valu d’être considérés comme un « pays ami » ?

Vagues impressions de Chine

Un écrivain chinois du XIX° siècle considérait qu’il fallait posséder un esprit profond, un esprit large, un esprit pur et un esprit sensible, pour comprendre les Chinois et leur civilisation. Selon lui, les Français ont un esprit moins profond que les Allemands, moins large que les Américains, moins pur que les Anglais, mais ils sont beaucoup plus sensibles que tous les autres. Notre sensibilité suffit-elle à nous faire percevoir la Chine telle qu’elle est ? Face à un pays en perpétuel changement, notre vision n’est-elle pas trop souvent datée et encore largement partielle ?

La Chine ne laisse personne indifférent, qu’elle fascine ou qu’elle inquiète.  Les images que les Français se sont faits de ce pays immense et ses multiples facettes - son histoire, sa culture, son système politique, sa croissance fulgurante, sa place dans la mondialisation, son peuple - ont considérablement varié et continuent d’évoluer à mesure que la Chine se développe. Pourtant, il subsiste encore un important décalage entre la réalité chinoise et sa perception par les opinions publiques occidentales.

Dans de nombreuses langues, l’expression « c’est du chinois » renvoie à ce qui est incompréhensible, bizarre, excessivement subtil. Les clichés et les stéréotypes sur la Chine ont la vie dure ...

La Fondation Victor Segalen a mené fin 2011 une étude sur les perceptions croisées de nos deux pays. Les résultats mettent en lumière le manque de connaissance mutuelle et l’ambivalence des représentations. Si la Chine est perçue par les Français comme une grande puissance, elle reste peu attractive, voire inquiétante – seuls 18 % des sondés s’imaginent y vivre et 74 % des personnes interrogées estiment que l’économie chinoise est une menace. « A une Chine du passé, reconnue pour son histoire et sa richesse culturelle, s’oppose dans l’esprit des Français une Chine moderne, globalement menaçante par son dynamisme économique et son modèle politique jugé non démocratique (…) Si la Chine est perçue comme une grande puissance, elle apparaît avant tout comme un « partenaire forcé ».

L’enquête d’IFOP Asia confirme cette situation : « les Français semblent manquer de référence sur la Chine et en ont globalement un faible niveau de connaissance ». « Certains aspects tels que le développement du pays, son économie, son héritage culturel, sont davantage connus du grand public. Mais, au-delà de certains grands traits fortement associés à la Chine - le dynamisme, l’adaptabilité, l’organisation -, une vision concrète et tangible du pays tel qu’il est au quotidien semble manquer... »

Une enquête, plus empirique et personnelle, menée au cours des formations interculturelles que je dispense à de futurs expatriés français, m’a permis de dresser une liste des mots qui symbolisent le plus la Chine dans l’esprit des cadres envoyés en Chine :

Immense

C’est l’aspect qui semble le plus marquant, qu’il s’agisse de la taille du pays ou de sa population, la plus nombreuse au monde. En revanche, peu de Français savent que la Chine compte 56 ethnies.  La Chine, si diversifiée, apparaît très homogène vue de France. Nous imaginons une Chine unique alors que le pays abrite plusieurs « mondes ».

Croissance

Le dynamisme économique chinois, son développement mené à un rythme inconnu dans l’histoire de l’humanité a permis au pays de devenir, en quelques années seulement, la seconde puissance économique mondiale, en attendant d’être la première. Après avoir été l’atelier, puis l’usine du monde, elle se destine à en devenir le « laboratoire » et le plus grand marché, cette croissance stupéfiante est la principale caractéristique de la Chine contemporaine aux yeux des Français.

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Cuisine

La gastronomie chinoise est systématiquement citée par les participants. Ceux qui l’apprécient citent le thé, l’usage des baguettes, le riz, le canard laqué, les raviolis… D’autres – oubliant peut-être que la gastronomie française met à l’honneur les abats, les cuisses de grenouilles ou les escargots - semblent écœurés par certaines spécialités chinoises comme les œufs de cent ans, les pattes de poulet ou les langues de canard…

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Civilisation

L’histoire plurimillénaire chinoise, la Grande Muraille, les dynasties impériales, les inventions chinoises (boussole, porcelaine, soie…) font forte impression dans l’esprit des français. Nos deux pays ont un goût commun pour l’histoire et la culture.

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Sinogrammes 

La langue chinoise est à la fois source de vif intérêt et d’inquiétude pour les aspirants à l’expatriation. L’apprentissage du mandarin leur semble souvent insurmontable. La complexité de l’écriture, de la prononciation et les quatre « tons » sont, pour une grande part, à l’origine de l’impression d’étrangeté et de mystère qui entoure la Chine.

Communisme

La question des droits de l’homme et du système politique est la principale préoccupation des Français qui partent vivre en Chine.  « Comment la Chine peut-elle concilier communisme et capitalisme ? » est aussi l’une de leurs grandes questions.

Différente

C’est l’adjectif qui résume généralement toutes les impressions que les Français se font de la Chine. Pourtant, comme le déclare Zheng Ruolin dans son dernier ouvrage, les Chinois sont des hommes comme les autres. D’ailleurs, si les Français se montrent souvent critiques à l’égard de la Chine, ils ont une bonne image de son peuple, considéré comme travailleur et courageux.

 

 

Chacun sa Chine…

La Chine déroute car elle est un pays de contrastes et de contradictions et qu’elle vit, depuis son « ouverture », un incroyable bouleversement économique, social et culturel. Chacun a sa propre représentation. La Chine est devenue le miroir de nos aspirations ou de nos peurs. Elle fascine ou inquiète.

Le pouvoir d’attractivité de la Chine – son soft power - s’est renforcé ces dernières années. Les Français amateurs d’exotisme s’intéressent de plus en plus à sa cuisine et à ses traditions. Le Nouvel An chinois est devenu un événement très suivi dans les grandes villes françaises. Il est largement relayé par les médias. Les supermarchés proposent même un rayon spécial pour l’occasion.

Toutes les facettes de la culture chinoise trouvent un nouvel écho en France, qu’il s’agisse de la médecine traditionnelle (acupuncture, moxibustion, massages…), des sports (tai qi, qi gong) ou de l’art de la calligraphie. De nombreuses expositions prestigieuses sont consacrées à la Chine. Chaque année 500 000 touristes français visitent le pays et ses célèbres sites : Grande Muraille, Cité interdite, armée de Xian… Shanghai est devenue la nouvelle ville de la jet set, scène incontournable pour les artistes et créateurs, comme l’était New York au siècle passé.

La France est un des pays où l’apprentissage de la langue chinoise est le plus dynamique. Depuis les années 1950, les études chinoises en France sont passées du statut de discipline ésotérique et confidentielle pratiquée par quelques érudits au statut de discipline universitaire attirant des milliers d'étudiants. Depuis 2005, cette langue est devenue la cinquième enseignée en France et son succès s'amplifie. Plus de 30 000 élèves l’apprennent contre 9 000 il y a 10 ans. Son apprentissage démarre beaucoup plus tôt, dès la sixième, et même, dans certaines écoles, dès la maternelle !

Les jeunes Français n’hésitent pas à partir faire une partie de leurs études en Chine, à y faire des stages où à y débuter leur carrière, ils sont actuellement 6 000 dans les universités chinoises, un chiffre en constante augmentation. Au total, on estime que plus de 40 000 Français vivent aujourd’hui en Chine.

Si la Chine attire de plus en plus de jeunes Français,  elle cristallise aussi nos inquiétudes. Le « China bashing » n’est pas seulement une spécialité américaine. Il a pris le relais du sentiment antijaponais des années 1980 -1990. Cette hostilité revêt dans le cas de la Chine une dimension supplémentaire, idéologique, liée à sa dimension communiste. La Chine se trouve souvent accusée de tous les maux. Dans un contexte de forte dégradation de l’environnement économique international, l’hyper-développement chinois apparaît comme la cause de notre relatif déclin. L’autoritarisme du régime chinois, son non-respect des droits de l’homme, les failles du système, la corruption, la pollution et la situation précaire des oubliés de la croissance focalisent l’attention et l’intérêt des médias. Par conséquent, la représentation de la Chine en France est souvent partielle et incomplète. Les Français qui ont voyagé en Chine, qui y vivent et qui y travaillent ont une perception plus large, plus contrastée et généralement moins manichéenne que bien des reportages télévisés ou les multiples essais visant à dénoncer la « face cachée » du miracle chinois.

Le traitement médiatique de la communauté chinoise de France est, lui aussi, parcellaire et globalement négatif. Combien de reportages sur les mafias, les ateliers clandestins, les conditions d’hygiène dans les restaurants chinois, les appartements-raviolis…

Les Français d’origine chinoise et la diaspora chinoise en France, longtemps réputés pour leur discrétion, pâtissent d’une faible « visibilité » médiatique et d’un déficit de représentation publique. S’il y a peu de « stars » d’origine chinoise en France, les célébrités de la Chine contemporaine sont généralement inconnues dans notre pays.

Quant aux entreprises et aux marques chinoises, elles souffrent également d’un déficit de notoriété. Seules Tsingtao, et dans une moindre mesure, Lenovo, Haier et ZTE semblent assez bien identifiées.

« Rien ne serait plus trompeur que de juger la Chine selon nos critères européens » jugeait le comte Macartney, cité par Alain Peyrefitte dans L’Empire immobile ou Le choc des mondes. Pourtant nous la jugeons encore trop souvent selon nos propres standards et références. Le changement de perception proviendra de l’accroissement des contacts – touristiques, professionnels, universitaires...- et nécessitera aussi certainement l’augmentation dans les programmes scolaires français de la part, aujourd’hui infime, consacrée à l’enseignement de l’histoire, de la géographie et des grands courants philosophiques chinois.

Assurément, les prochaines commémorations du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays permettront de rappeler la longue histoire qui nous lie et l’importance de nos influences mutuelles.

 

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 10:51

Cette réforme, la 7ème en 30 ans, est un signal fort envoyé par la nouvelle équipe dirigeante.

Les fusions et restructurations qui viennent d'être annoncées affichent les priorités du gouvernement chinois :

- renforcer la cohésion de l’action administrative dans les secteurs stratégiques,

- réduire l'intervention de l'Etat sur les marchés

- et répondre à certaines préoccupations sociales.


Suite à de nombreux scandales, la qualité des produits alimentaires et sanitaires est l'une des principales préoccupations du peuple chinois. L'administration des produits alimentaires et pharmaceutiques verra donc son rang et son pouvoir augmentés par la réforme.


Dans un contexte de tensions persistantes en Mer de Chine orientale et méridionale, le bureau des affaires océaniques se voit confier le commandement unifié des services maritimes de surveillance et de contrôle (gardes côtes, pêche, douanes).


L'administration de l'énergie, secteur si stratégique pour le développement de la Chine, sera restructurée.


Les deux administrations chargées de la supervision des médias fusionneront (la GAPP : presse et publications et le SARFT: radio, films et télévision) tandis que l'administration - contestée - du planning familial sera intégrée au Ministère de la santé. 

 

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Ces réformes visent à rationaliser l'administration, à la rendre plus efficace pour permettre à la Chine de faire face à ses nombreux défis mais aussi à supprimer les freins à la réforme en brisant certains monopoles et en fusionnant certaines agences. Le changement le plus marquant à cet égard est certainement le démantèlement du Ministère des Chemins de fer, lourdement endetté et fortement critiqué pour sa gestion et sa corruption.

Plus principes sont à l'œuvre dans cette réorganisation :


- La subsidiarité. Le gouvernement chinois entend ne plus se préoccuper de "micro-problèmes" mais se concentrer sur l'organisation et l'efficacité des services publics et laisser au marché les activités qui ne sont pas directement de son ressort. La séparation des activités commerciales, confiées à China Railway Corporation, et de la branche administrative qui sera supervisée par le Ministère des transports va dans le sens d'une redéfinition du périmètre d'intervention de l'Etat et de son rôle par rapport au marché. 


- L'efficacité. Il s'agit de rationaliser l'organisation administrative pour éviter les chevauchements de compétences et les doublons, de constituer de grands ministères pour éviter l'éparpillement et répartir clairement les pouvoirs et les responsabilités.


- La responsabilité. Par cette réorganisation institutionnelle et fonctionnelle, la nouvelle équipe dirigeante affiche sa volonté de réformer et de tirer les leçons du passé (corruption, lourdeur administrative, abus de pouvoir, scandales sanitaires, mélange des genres entre affaires et politique…).

Ces ajustements techniques sont certainement nécessaires, le peuple chinois attend maintenant la mise en œuvre des réformes de fond qui ont été annoncées.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 10:33

Chercheur à l'IRIS depuis 5 ans, je fais également partie de l'équipe pédagogique de l'IRIS Sup.

Je donne des cours, des conférences et je dirige les mémoires consacrés à la Chine.

« Mieux comprendre la Chine et les Chinois » 

« La Chine et le monde »

« Chine, une approche interculturelle »

« La Chinafrique »

Crises et tensions en Chine  

Travailler en Chine

Panorama géostratégique de la Chine contemporaine …

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 14:43

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 16:40

Mon intervention à la Maison de la Chimie pour une conférence de l'IRIS et de la Fondation Gabriel Péri



à retrouver aussi ici

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 18:45

M. Philippe Verbert m'a fait l'honneur de me proposer d'animer un club Chine au sein du Medef International de Champagne Ardennes. Ce comité sera créé jeudi 24 janvier...

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 10:28

Recommandé par Wang Qishan, L'Ancien Régime et la Révolution (旧制度与大革命 - jiù zhìdù yǔ dàgémìng : « ancien système et grande révolution ») est devenu un best-seller en Chine depuis quelques mois.

 

« Pourquoi la prospérité a-t-elle accéléré l'arrivée de la Révolution ? » 

Tocqueville (托克) montre comment l’hostilité des Français envers le régime monarchique des Bourbons s’est accrue alors que la France connaissait une phase de prospérité et d’accroissement des libertés.

Le climat social en Chine s'apparenterait-il à ce qu'il était à la veille de la révolution française ?


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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:17

La politique d'influence culturelle - ou soft power - de certains pays émergents a fait l'objet d'un RAPPORT D’INFORMATION de LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

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J'ai été auditionnée en novembre 2011 par le député M. DIDIER MATHUS

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Ce rapport est à lire  ici
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 10:46

"Les membres de la famille qui vivent séparés de leurs aînés doivent leur rendre de fréquentes visites."

Cet amendement, voté par le Congrès national du peuple chinois fin décembre, devrait entrer en vigueur le 1er juillet 2013. 

En 2050, un tiers de la population aura plus de 60 ans.

La prise en charge des retraités, des têtes blanches (), est devenue un enjeu de société.


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C'est Pas Du Chinois

  • : C'est pas du chinois
  • : CPDC est plus mon bloc-notes qu'un véritable blog. Vous trouverez ici un décryptage de l'actualité chinoise (questions de société, relations internationales, économie, politique,culture, médias...) à travers des vidéos, des photos, des articles parus, des interviews, des brèves... Pour mieux comprendre la Chine et les Chinois. Parce que leur avenir détermine, au moins en partie, le nôtre... Fabienne Clérot
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L'auteur

  • CPDC
  • Chercheur à l'IRIS.
Aire de recherche : Chine, géostratégie de l'information.
Formateur en management interculturel.
Spécialiste des médias et de la communication (10 ans à la Présidence de France Télévisions).
  • Chercheur à l'IRIS. Aire de recherche : Chine, géostratégie de l'information. Formateur en management interculturel. Spécialiste des médias et de la communication (10 ans à la Présidence de France Télévisions).

Mon actu

Novembre & décembre :

invitée de LCI émission spéciale en direct le 4 novembre (arrivée de Hu Jintao)

interviews : AFP, Reuters, Jiji (agence presse japonaise), Financial Times

Etudes : la Chine en Afrique

Janvier - février : 

Emission Sinosphère sur France Ô (France Télévisions) samedi 8/01 à 19h30

Conférences à l'ISRIS

Formations interculturelles

Interview Le Monde, "Les étudiants chinois en France"

Mars : 

Article "médias" n° 24 Monde Chinois

Interview Repères "Du contrat social en Chine"

Interviews LCI (le 12-14) 9 mars 12h15 "bilan de la session parlementaire chinoise"

LCI Soir 30 mars 23h15 "Nicolas Sarkozy en Chine"

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