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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 19:22

J'étais jeudi soir l'un des invités du débat de France 24 en direct de ... Bourgogne.

Un exercice difficile quand on n'est pas sur le plateau mais via skype et un téléphone portable !!!

à voir ici et  

 

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THE DEBATE

China's trial of a century: Cracks in the monolith?

It has all the hallmarks of a crime potboiler: murder, money and intrigue; a court case that's shed unwanted light on the inner machinations of China's Communist Party leadership. After only seven hours in court, officials say Gu Kailai, the wife of the deposed political leader Bo Xilai, along with an accomplice, had all but confessed to poisoning a British businessman. There is no verdict as yet but the case is a massive embarrassment for the Communist Party.


 


    • Jean-Paul TCHANG, Economist and financier / China specialist;
    • Emmanuel LINCOT, Chair, Contemporary China Studies (Catholic University of Paris);
    • Ola WONG, Journalist & Writer;
    • Fabienne CLÉROT, Research Fellow, IRIS think tank.


  • Programme prepared and produced by Wassim Nasr, Sara Bertilsson and Mary Colombel 
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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 09:51

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 09:40

Comme chaque été le séminaire francophone, organisé par l'institut de diploamtie de Pékin et la société de stratégie, a rassemblé des experts européens et de jeunes diplomates chinois pour des ateliers de réflexion et d'échanges.

J'ai eu le plaisir d'y participer pour la première fois cette année dans le disctrict de Mile, au Yunnan et de faire la conclusion avec le professeur Ding Yifan.

Bravo aux organisateurs et aux participants pour la qualité des interventions autour du thème "Esprit d'innovation pour une vie meilleure".

 

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 09:59

Le Ministre des affaires étrangères français est en Chine pour une visite officielle de 2 jours.

L'ambiance a bien changé depuis le camouflet de février. Les gouvernants chinois, qui tablaient alors sur une réélection de Nicolas Sarkozy, n'avaient pas souhaité recevoir M. Fabius lors de sa visite à Pékin. 

Depuis l'élection de François Hollande, le réalisme a repris ses droits et les deux pays donnent des gages de bonne volonté.

Dès le lendemain de l'élection présidentielle, l'Ambassadeur de Chine à Paris Kong Quan était d'ailleurs le premier émissaire étranger reçu par le nouveau Président français.

La première rencontre entre Hollande et Hu, qui a eu lieu à l'occasion du sommet du G20 au Mexique, a été qualifiée de "très aimable". 

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La Chine doit être "une priorité" pour la France a indiqué Laurent Fabius à la veille de son départ pour Pékin, dans une interview à l'agence Xinhua. Le chef de la diplomatie française a su trouver les mots et l'attitude justes pour aborder cette nouvelle phase de la relation franco-chinoise et apaiser les craintes de Pékin.

Mettant en avant la relation d'amitié "ancienne", il a proposé de franchir une nouvelle étape - concrète - dans le partenariat franco-chinois, grâce à un  "dialogue substantiel et respectueux". 

Si les sujets de dicordes demeurent, notamment sur le problème du déséquilibre commercial, Il se dit "favorable aux investissements chinois en France, dès lors qu'ils sont créateurs d'emplois et de croissance". 

Après le psychodrame de l'année 2008, la relation franco-chinoise semble redémarrer sous de bons auspices.

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 09:50

 La Chine invente le permis de "tweeter" 

  Par Charles Carrasco

Un système de points a été mis en place sur Sina Weibo afin de limiter la liberté d'expression.

C'est un cousin proche de nos réseaux sociaux et il est aujourd'hui utilisé par plus de la moitié des 500 millions d'internautes de Chine. Sina Weibo, un système hybride entre Facebook et Twitter qui sont tous deux interdits, est le site le plus populaire de microblogging de l'Empire du milieu. Depuis 2009, date de sa création, près de 300 millions d'internautes s'y rendent régulièrement.

Mais en Chine, cette entreprise, soutenue par le régime, a besoin d'une licence administrative pour exercer. En contrepartie de ses bonnes relations avec les dignitaires chinois, elle vient de mettre en place un permis à points pour les Internautes. Un nouvel outil de plus pour la censure.

Le permis web ressemble au permis de conduire

© Reuters

Chaque utilisateur dispose de 80 points au compteur, un stock qu'il verra fondre s'il ne respecte pas les règles du réseau. Il est interdit de "répandre des rumeurs", "nuire à l’unité de la nation", "mettre en danger la sécurité nationale", "perturber l’ordre social", ou de "divulguer des informations privées". Lorsque vous atteignez zéro point, votre compte est supprimé. Un message d'alerte pour vous rappeler à l'ordre est envoyé dès le seuil des 60 points atteint.

Tout comme un permis de conduire, Sina Weibo a également prévu un système de récupération de points, via la participation à des opérations de promotion du régime. Si pendant deux mois, l'utilisateur ne commet aucune infraction, votre compteur se remet à 80 points.

Les rumeurs agacent le régime

Dès sa création, Sina Weibo a suscité la méfiance des autorités. Ce réseau social a été le premier relais des internautes pour critiquer les autorités pour leur gestion de l'accident de trains à grande vitesse qui avait fait quarante morts le 23 juillet 2011 dans l'est du pays.

© REUTERS

Plus récemment, l'affaire de Bo Xilai, l'ex chef du Parti communiste à Chongqinq exclu et dont la femme est soupçonnée d'être impliquée dans un meurtre, avait suscité quantité de rumeurs sur la Toile. "Cela a fait le buzz sur Internet. Les gens se sont lâchés. Des rumeurs de coups d'Etat ont circulé et les tensions au sein du Parti communiste ont été évoquées sur Sina Weibo. Les dirigeants s'en sont émus", décrypte Fabienne Clérot, spécialiste de la Chine et chercheur à l'Iris, contactée par Europe1.fr.

Ce nouveau permis à points, à l'approche du Congrès traduit "un raidissement" des autorités, ajoute-t-elle, car "les rivalités, les dissensions, les rumeurs" ne doivent pas être étalées sur la place publique. En effet, le 18e Congrès doit entériner à l'automne 2012 la plus importante transition politique en Chine depuis une dizaine d'années.

La preuve que l'affaire est sensible : l'utilisation de mots codés comme "tomate" et "ragoût" ("bo" et "xi", qui avaient été utilisés pour faire référence à Bo Xilai) est également réprimée.

La Grande Muraille électronique

© Reuters

Les microblogs sont un moyen particulièrement prisé par les Chinois pour communiquer et diffuser des informations. La politique Web du régime, communément appelée "Grande Muraille électronique", vise donc à contrôler cet espace de liberté. On distingue trois filtres employés par les autorités chinoises.

Le premier est automatique via, "une liste noire d'environ 2.000 mots", affirme Fabienne Clérot. Ils sont automatiquement retirés par les moteurs de recherche chinois ou les fournisseurs d'accès à Internet. D'autre part, une police du Net, d'environ 40.000 à 50.000 hommes, traque les titres les plus populaires. "Comme ils disent, les Chinois se font 'harmoniser', un concept cher au président Hu Jintao", détaille cette spécialiste. Enfin, des Chinois, plus connus sous le nom du "Parti des 5 Maos", sont payés 5 centimes "pour faire des commentaires positifs" sur le régime.

Une censure déjà bien présente

Ce permis à points est un moyen supplémentaire d'apporter une légitimité à une censure qui est déjà bien présente. Depuis la mi-mars, la Chine a fermé 42 sites Internet et effacé plus de 210.000 messages d'internautes afin de mettre fin aux rumeurs sur la Toile, selon un haut responsable cité par l'agence Chine nouvelle.

Le même système était déjà en vigueur pour les journaux et les sites Internet d'information, comme l'expliquait récemment le correspondant de Libération en Chine. Chaque titre de presse dispose d'un capital de 12 points et peut le voir diminuer s'il un publie un article jugé "offensant" pour le régime.

Une contre-culture Web

Pour lutter contre cette censure, une véritable contre-culture Web s'est mise en place en Chine. "Les groupes d’oppositions chinois trouveront toujours des moyens pour contourner ces limitations d’expression",expliquait Kerry Brown, expert cité par la BBC. Les Internautes parviennent déjà à échapper à la loi qui interdit l'anonymat sur les réseaux sociaux, en vigueur depuis mars dernier.

© Reuters

Un langage codé a ainsi été mis en place. "Au lieu de taper 4 juin massacre de Tian'anmen, les internautes ont trouvé comme code le 35 mai", explique Fabienne Clérot. D'autant que la richesse tonale de la langue chinoise facilite le recours aux homophones, détaille Le Monde. "Comme l'a souligné ironiquement l'artiste Ai Weiwei, la censure est un formidable stimulant à la créativité", explique Renaud de Spens, spécialiste de l'Internet chinois, basé à Pékin et interrogé par le quotidien du soir.

Reste que seuls les "activistes ou dissidents très connus" se permettent d'être impertinents, assure Fabienne Clérot à Europe 1.fr avant de conclure : "les jeunes, ceux qui vont dans les cyber cafés, ne veulent surtout pas se faire choper".

 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 08:58
Chen Guangcheng aux États-Unis, une "épine en moins dans le pied de Pékin"
L’arrivée à New York du militant des droits civiques Chen Guangcheng signe la fin de la crise diplomatique sino-américaine. Un "happy end" pour cet avocat aveugle ainsi que pour Pékin, débarrassé d’une affaire pesante et d’une voix dissidente.

Par Stéphanie DE SILGUY et Cédric FERREIRA (vidéo), Charlotte BOITIAUX

Il a enfin quitté le territoire chinois. Le dissident aveugle Chen Guangcheng est arrivé samedi soir à New York. Ce champion de la lutte contre les avortements forcés avait réussi à fuir de sa résidence surveillée, au nez et à la barbe des autorités chinoises, le 22 avril avant de provoquer un imbroglio diplomatique en se réfugiant à l'ambassade des États-Unis à Pékin.

 

L’épilogue ressemble à un "happy end". Nombre d’analystes ont en effet longtemps laissé entendre qu’il était impossible qu’un militant des droits de l’Homme puisse quitter le territoire chinois avec la bénédiction de Pékin. Et pourtant, après plusieurs jours d’âpres négociations sino-américaines, Chen a finalement obtenu samedi un passeport, un visa étudiant pour sa famille - un visa de "réfugié politique" aurait pu froisser la Chine - et une bourse d’études.

Éloigner Chen pour le faire taire

Pour Alice Ekman, chercheur spécialiste de la Chine à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Pékin avait tout intérêt à exiler son dissident. Pour mettre un terme à la crise diplomatique, bien sûr, et éviter que le cas de cet "avocat aux pieds nus" n'émeuve - un peu trop - la population. "Le cas Chen est un dossier qui commençait à faire du bruit. L’éloigner du territoire, c’est une manière de le faire retomber dans l’oubli", précise-t-elle.

Une analyse que partage en tous points Fabienne Clerot, spécialiste du pays à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). L’experte précise qu’exiler Chen était non seulement la seule solution diplomatique possible - la résidence surveillée n’étant plus une option viable -, mais surtout la seule manière de le faire taire durablement. "Il sera moins gênant aux Etats-Unis, un pays où il s’emploiera à convaincre des gens déjà acquis à sa cause", explique-t-elle. "Il perdra peu à peu de son influence. Pékin mettra tout en oeuvre pour le faire disparaître, informatiquement du moins. Son nom sera effacé d’Internet. Les autorités espèrent ainsi l’éradiquer de la mémoire collective." Une sentence terrible pour cet homme qui redoutait, justement, de tomber dans l'oubli en cas d'exil politique.

Chen Guangcheng, un moindre souci pour les autorités

Cette stratégie devrait permettre à Pékin de se concentrer sur d’autres problèmes, bien plus importants. En effet, l’affaire Chen Guangcheng est tombée au pire moment du calendrier pékinois. A l’approche du XVIIIe congrès du Patri communiste qui doit désigner, cet automne, le successeur de l’actuel président et chef du Parti, Hu Jintao, les luttes d’influence entre conservateurs et réformistes ne cessent de s’exacerber. Le contexte politique est donc actuellement fébrile, pour ne pas dire délétère. Or, s’il est bien une chose que la Chine redoute plus que tout dans un pays où le communisme ne tolère aucun dérèglement hiérarchique, c’est le désordre politique.

Surtout, l’apparatchik chinois est aux prises avec un autre cas politico-judiciaire, bien plus médiatisé que l’affaire Chen à l’intérieur du pays : le délicat dossier Bo Xilai, du nom de cet éminent homme politique récemment évincé du Comité central du PCC pour infraction à la discipline. L’homme, charismatique et populaire, bénéficiait d’une grande notoriété dans le pays. "La Chine est entièrement tournée vers cette affaire, un scandale à la fois politique et people à multiples rebondissements", expliquait Alice Ekman, le 28 avril. Comble de malchance pour Pékin : à l’instar du cas Chen, le dossier Bo Xilai résonne lui aussi à l’étranger. Plus précisément au Royaume-Uni, où le nom de ce politique est depuis peu associé au meurtre d’un ressortissant britannique. "Face à ces deux grosses affaires, Pékin n’a pas voulu s’encombrer du cas Chen. C’était le dossier le moins médiatique, il était donc, de fait, le dossier à éliminer en priorité, une épine de moins dans le pied de Pékin", conclut Fabienne Clerot.

Interview à retrouver ici

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 12:38

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 09:40

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 09:20

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 12:22

Telle est la traduction chinoise du nom du nouveau Président français François Hollande

奥朗德

Ao : mystérieux-caché

Lang : clair, brillant, lumineux

de : vertu

 

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C'est Pas Du Chinois

  • : C'est pas du chinois
  • : CPDC est plus mon bloc-notes qu'un véritable blog. Vous trouverez ici un décryptage de l'actualité chinoise (questions de société, relations internationales, économie, politique,culture, médias...) à travers des vidéos, des photos, des articles parus, des interviews, des brèves... Pour mieux comprendre la Chine et les Chinois. Parce que leur avenir détermine, au moins en partie, le nôtre... Fabienne Clérot
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L'auteur

  • CPDC
  • Chercheur à l'IRIS.
Aire de recherche : Chine, géostratégie de l'information.
Formateur en management interculturel.
Spécialiste des médias et de la communication (10 ans à la Présidence de France Télévisions).
  • Chercheur à l'IRIS. Aire de recherche : Chine, géostratégie de l'information. Formateur en management interculturel. Spécialiste des médias et de la communication (10 ans à la Présidence de France Télévisions).

Mon actu

Novembre & décembre :

invitée de LCI émission spéciale en direct le 4 novembre (arrivée de Hu Jintao)

interviews : AFP, Reuters, Jiji (agence presse japonaise), Financial Times

Etudes : la Chine en Afrique

Janvier - février : 

Emission Sinosphère sur France Ô (France Télévisions) samedi 8/01 à 19h30

Conférences à l'ISRIS

Formations interculturelles

Interview Le Monde, "Les étudiants chinois en France"

Mars : 

Article "médias" n° 24 Monde Chinois

Interview Repères "Du contrat social en Chine"

Interviews LCI (le 12-14) 9 mars 12h15 "bilan de la session parlementaire chinoise"

LCI Soir 30 mars 23h15 "Nicolas Sarkozy en Chine"

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